«Jusqu’à 50 000 hommes» déployés en Ukraine : le plan franco-britannique pour garantir un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou
Le président français et le Premier ministre britannique assurent avoir trouvé « un plan », pour parvenir à garantir un futur cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie.

C’est côte à côte qu’Emmanuel Macron et Keir Starmer se sont adressé à la presse, ce jeudi 10 juillet, au sujet du règlement du conflit en Ukraine. À l’issue d’une réunion de la « coalition des volontaires », tenue en visioconférence depuis le centre de commandement de l’Otan de Northwood, au nord-ouest de Londres, les deux dirigeants ont fait état d’un « plan qui est prêt à être mis en œuvre et à être lancé dans les heures suivant (la signature d’)un cessez-le-feu » entre Kiev et Moscou.
Selon le président de la République française, la force franco-britannique qui serait mobilisée après un cessez-le-feu pourrait atteindre « jusqu’à 50 000 hommes », « capables d’agréger d’autres partenaires européens et d’être mise à la disposition » de l’Otan.
La veille, la France et le Royaume-Uni avaient déclaré vouloir utiliser leur force expéditionnaire conjointe, déjà existante, comme « socle » d’une future force déployée en Ukraine sous l’égide de « la coalition des volontaires ».
Une guerre lancinante
Depuis plusieurs mois, Donald Trump peine à conduire son homologue russe à la table des négociations et ne cache pas son mécontentement. Le 47e président des États-Unis, qui avait promis d’apporter la paix en Ukraine en seulement 24 heures au lendemain de son élection, voit ses objectifs de paix compromis par Vladimir Poutine. Face au tarissement progressif de l’aide occidentale à Kiev, le chef du Kremlin poursuit sa guerre d’attrition.
En dépit des entretiens téléphoniques successifs entre les présidents russe et américain, suivis de plusieurs rencontres diplomatiques - dont celle du 16 mai dernier à Istanbul, où les délégations russe et ukrainienne se sont rencontrées pour la première fois depuis trois ans -, les négociations s’éternisent sans parvenir à un accord, faute d’entente entre les deux parties. Vladimir Poutine, lui, a récemment affirmé à Donald Trump que la Russie « ne renoncera pas à ses objectifs ».

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